Kawasaki Zephyr ZR 550 1996

, par Nico

Il s’agit de la cylindrée la moins courante de cette moto. 550cm3, 50CH.
Moto légère et agile, ce petit moteur souple complète bien cette partie cycle facile et alèse dans toutes les situations.
Son côté atypique vient de sa petite roue de 17 pouces à l’avant (qui contribue à l’agilité/maniabilité) couplée à une roue arrière plus grande : 18 pouces.

Le moteur existe depuis la fin des années 70. Kawasaki ne l’a même pas vraiment fait évoluer au fil du temps. Des carbus un peu plus modernes, un radiateur d’huile, rien de plus...

A l’achat, la moto tournait bien (après redémarrage), et mis à part des bruits de chaine primaire qui claque (un classique sur ces moteurs mais sans conséquence à l’usage), c’est surtout l’oxydation extérieur de la moto qui attirait l’attention.

Avec 74000km au compteur il était quand même nécessaire de jeter un oeil à l’intérieur du moteur, surtout sans connaître d’historique précis des entretiens effectués.
La primaire à changer ça ne faisait aucun doute. La chaîne de distribution partira avec également. Au niveau des pistons/segments, il semblerait que quelquechose ait été fait assez récemment, c’est quasi neuf. Les cylindres n’ont pas l’air d’avoir 74000km non plus. Tant mieux !

Coussinets de bielle en parfait état, coussinets de vilo à mi-usure, on change.
Tous les joints et joints spi, nettoyage, peintures etc...

Partie cycle restaurée, le collecteur d’échappement bien attaqué par la rouille est traité et caché par de la bande thermique (pas évidente à passer dans les tubulures enchevêtrées).

Une boucle arrière est soudée avec un fond de selle adapté. Dans un premier temps on réalise une selle en simili bicolore. L’idée était de rouler ainsi avec la couleur d’origine (bordeau). Mais finalement les couleurs selle/bidon ne vont pas du tout ensemble. Un coups d’Epoxy noir mate sur tout ça permet de faire propre en attendant autre chose, plus tard.
Un nouveau logo dessiné en colaboration avec Benoit, propriétaire de la SR500, et découpé dans du vinyle à l’atelier d’El Calavera Leal, est collé en blanc sur ce fond noir mate.