Suzuki DR 650 1996 - streetracker

, par Nico

Damien est un ami de longue date. On se connait d’une époque où on faisait les zouaves en vélo tout terrain.

Il y a une dizaine d’années il est parti s’installer sur l’île de la Réunion et depuis un moment maintenant il suit mon travail avec intérêt. Il a finit par se lancer en début d’année et par m’exposer son projet.

Avec la distance, pas facile pour lui de m’amener la moto à modifier, alors il a fallu en trouver une en métropole. Après quelques tentatives d’achats infructueuses, Yves finit par me dire qu’il souhaite se séparer de sa DR 650 qu’on avait préparée pour le flattrack il y a quelques temps. Je connais bien cette moto elle est seine et elle a un bel avantage : elle est déjà montée en 19 pouces et une partie du travail sur les suspensions a déjà été fait.

Malheureusement Yves s’est débarrassé de pas mal de pièces. Il a donc fallu mettre la main sur un frein avant et quelques éléments électriques permettant de remettre la moto sur la route.

Le réservoir que j’avais monté à l’époque était tout petit. Idéal pour tourner en rond sur un anneau mais pas génial en terme d’autonomie pour partir en vadrouille.
Il laissera donc sa place à un bidon de Honda CB350 K4.

Suzuki DR 650 1996 SP46 - streetracker - 19 pouces - flattrack
Suzuki DR 650 1996 SP46 - streetracker - 19 pouces - flattrack

J’avais déjà raccourcis la boucle arrière, mais étant cachée par une coque les modifications s’étaient arrêtées là. J’ai donc repris le travail à ce niveau, découpe, alignement avec le nouveau réservoir, soudure, renforts, supports de batterie, de faisceau électrique et d’éclairages.

La selle sur mesure est plate et double (j’ajoute des cales pieds passager amovibles car ceux d’origine avaient été tronçonnés), mais je forme à la main un petit cul de selle juste pour le style en mode "solo". Sa fixation est invisible. En fait il vient envelopper l’arrière de la selle et est coincé par les vis de fixation de cette dernière.

Pour la finition on choisit de la couvrir de metal flakes argentés jumelés à un bleu métallisé. En fait c’est le même bleu que la W650 Age Of Glory, c’est amusant car il n’a pas du tout le même rendu aux côtés des flakes silver, qu’avec les touches dorées de la Kawasaki.

La moto est finalement prête pour partir de l’autre côté du globe. Une caisse spécifique, un transporteur, un container et un long voyage en bateau l’attendent avant de pouvoir se dégourdir la bielle sur les routes sinueuses de la Réunion.